Notes
- Une première version de cet article a été présentée à la journée d'étude "Photographie de famille en Méditerranée, de l'intime au politique" à l'Université Aix-Marseille, Maison méditerranéenne des sciences de l'homme en avril 2015. Je remercie les participants de cette journée d'étude pour leurs commentaires et plus spécifiquement Gilles de Rapper. Les parties concernant les archives de Said Bey ont été développées dans mon mémoire pour l'Université de Boğaziçi à Istanbul. J'adresse ici mes remerciements à mon directeur de mémoire Edhem Eldem. Je tiens aussi à remercier ma directrice de thèse Nathalie Clayer. Je remercie aussi Philippe Lefeuvre, Avi Mizrahi et Duygu Özpolat pour leurs commentaires durant la rédaction de cet article.[⤴️]
- Voir à ce sujet l’article d’Ahmet Ersoy sur l’usage de la photographie dans les journaux illustrés. Ahmet A. Ersoy, “Ottomans and the Kodak Galaxy: Archiving Everyday Life and Historical Space in Ottoman Illustrated Journals”, History of Photography, 2016, 40:3, pp. 330-357. Ersoy propose le terme “Ottoman ‘pictorial turn’” pour exprimer ce nouvel engouement intensif pour les matériaux visuels qui s’accélère surtout à partir des années 1890. Ersoy, p. 331.[⤴️]
- Sur l’histoire de la photographie dans l’Empire ottoman, voir entre autres : Zeynep Çelik, Edhem Eldem, eds, Camera Ottomana: photography and modernity in the Ottoman Empire, 1840-1914, İstanbul : Koç University Press, 2015. Bahattin Öztuncay, Dersaadet’in fotoğrafçıları: 19 yüzyıl İstanbulunda fotoğraf Öncüler, stüdyolar, sanatçılar 1/ The photographers of Constantinople: pioneers, studios and artists from 19th century Istanbul 1, İstanbul: Aygaz, 2003. Catherine Pinguet, Istanbul, photographes et sultans, 1840–1900, Paris: CNRS, 2011.[⤴️]
- Laurent Gervereau, Histoire du visuel au XXe siècle, Paris: Seuil, 2003, p.30.[⤴️]
- Alan Duben, Cem Behar, Istanbul households: marriage, family, and fertility, 1880-1940. New York: Cambridge University Press, 1991, p.88.[⤴️]
- Ahmet Hamdi Tanpınar, Beş Şehir, İstanbul: 2006 [1946], p.122.[⤴️]
- Susan Sontag. On photography. London: Penguin Books, 1979, p.9.[⤴️]
- J’emprunte le terme “document de soi” à Jacques Presser (“ego-document”). Rudolf Dekker, “Jacques Presser’s Heritage: Ego documents in the Study of History”, Memoria y Civilizacion, 5 (2002); p.13-37. Bien qu’il existe une tendance à considérer comme principaux ego-documents les sources textuelles tels que autobiographies, mémoires, journaux intimes ou correspondances personnelles, on peut aussi inclure dans cette catégorie les sources visuelles ou matérielles relevant du « soi » telles que les photographies personnelles ou les intérieurs domestiques.[⤴️]
- L’usage du terme “embourgeoisés” proposé par Edhem Eldem dans le contexte de la fin de l’Empire ottoman, qui se réfère à un processus de transformation (embourgeoisement) plutôt qu’à un état fixe, paraît mieux convenir que la désignation de classe “bourgeoise”. Selon Eldem, dans le contexte ottoman cette catégorie sociale est plutôt associée à un mode de vie qu’aux rôles et aux fonctions de ces gens dans la configuration socio-économique de l’époque. Edhem Eldem. “Istanbul 1903-1918: A Quantitative Analysis of A Bourgeoisie”, Boğaziçi Journal Review of Social, Economic and Administrative Studies, v. 11, 1-2, Istanbul: Boğaziçi University Press, 1997, p.88. La pratique photographique fait très souvent partie de ce “mode de vie” en voie de modernisation. Voir aussi, dans le contexte français, André Rouillé, L’Empire de la photographie: Photographie et pouvoir bourgeois 1839-1870, Paris: Le Sycomore, 1982. Manuel Charpy, “L’ordre des choses. Sur quelques traits de la culture matérielle bourgeoise parisienne, 1830-1914”, Revue d’histoire du XIXe siècle, 34: 2007, 105-128.[⤴️]
- Selim Deringil, “The Invention of Tradition as Public Image in the Late Ottoman Empire, 1808 to 1908”, Comparative Studies in Society and History, vol. 35, No. 1, Jan. 1993, p.4.[⤴️]
- Ahmet Mithat (İsmail Doğan, Ali Gurbetoğlu, ed.) Avrupa âdâb-ı muâşereti, yahut, Alafranga, Ankara: Akçağ, 2001 [1894], p.256. “Fotoğrafyadan mukaddem Avrupa’da resmini aldırabilmek ancak büyük adamlara nasip olabilen nimetlerden idi. (…) şimdilerde ise kromolitoğrafya sanatı bu nevi resimler dahi o kadar çoğaltmıştır ki, kalem ile yapılmış yağlı veya suluboya resimlerinden adeta hiç farkı olmayacak kadar mükemmel resimler hemen hemen bedavaya müsavi fiyat ile satılmakta bulunmuştur.” [⤴️]
- Günsel Renda, Osmanlı Padişah Portreleri Bir 19. Yüzyıl Albümü: İnan ve Suna Kıraç koleksiyonu / A 19th century album of Ottoman Sultans’ Portraits: İnan and Suna Kıraç collection, [Turkey]: İ. Kıraç ve S. Kıraç, 1992, 27. Sur le même sujet voir aussi Semra Germaner, Zeynep İnankur, Oryantalistlerin İstanbulu. İstanbul: Türkiye İş Bankası, 2002, p.85, et Öztuncay, p. 37.[⤴️]
- Öztuncay, p.39.[⤴️]
- Funda Berksoy, “Heinrich Schlesinger’in II. Mahmud portreleri: Osmanlı İmparatorluğu’ nda modernleşme ve hükümdar imgesi”, Tarih ve Toplum, 7, 2008, p.10.[⤴️]
- Hakan T. Karateke, Padişahım çok yaşa!: Osmanlı devletinin son yüz yılında merasimler, İstanbul: Kitap Yayınevi, 2004, p.45. Tous ces détails nous montrent un changement radical au cours du dix-neuvième siècle dans la conception basée sur la (non)visibilité du sultan ou, pour le dire comme Karateke, un changement “du souverain divin en monarque moderne”. Hakan T. Karateke, “From Divine Ruler to Modern Monarch: The Ideal of the Ottoman Sultan in the Nineteenth Century” dans Comparing Empires: Encounters and Transfers in the Long Nineteenth Century, Jörn Leonhard, Ulrike von Hirschhausen, ed. Göttingen, 2011, pp. 287-301.[⤴️]
- Bahattin Öztuncay, “The origins and development of photography in Istanbul” dans Zeynep Çelik, Edhem Eldem, ed, Camera Ottomana: photography and modernity in the Ottoman Empire, 1840-1914, İstanbul: Koç University Press, 2015, p.92.[⤴️]
- Edhem Eldem, “Powerful Images: The Dissemination and Impact of Photography in the Ottoman Empire, 1870-1914” dans Zeynep Çelik, Edhem Eldem, ed, Camera Ottomana: photography and modernity in the Ottoman Empire, 1840-1914, İstanbul: Koç University Press, 2015, p.112.[⤴️]
- À propos des albums du sultan Abdülhamid II, voir Carney E. S. Gavin, ed., “Imperial Self-Portrait: The Ottoman Empire as Revealed in the Sultan Abdulhamid II’s Photographic Albums Presented as Gifts to the Library of Congress (1893) and the British Museum (1894),” special issue, Journal of Turkish Studies 12, 1988. Voir aussi Eldem, p.112-116.[⤴️]
- Eldem, p.120.[⤴️]
- Öztuncay, p.101.[⤴️]
- Les archives familiales de Said Bey se trouvent actuellement à SALT Research à Istanbul, et ceci grâce au don de Hatice Gonnet Bağana, hittitologue et descendante de la famille de Said Bey. Je tiens à la remercier particulièrement pour avoir rendu possible l’accès à ses archives de famille ainsi qu’à remercier Lorans Tanatar Baruh, directrice associée de recherche et de programmes (associate director of research and programs) à SALT Research.[⤴️]
- Les agendas de Said Bey, où il notait ses dépenses et ses activités quotidiennes, ont été le sujet d’une série d’articles de François Georgeon et Paul Dumont : Paul Dumont, François Georgeon. “Un bourgeois d’Istanbul au début du XXème siècle”. Turcica, 17, 1985, pp. 127-187. Paul Dumont. “Said Bey: the everyday life of an Istanbul townsman at the beginning of the twentieth century” in Albert Hourani, Philip S. Khoury, Mary C. Wilson, ed. The Modern Middle East: A Reader. London: I.B.Tauris Co., 1993. François Georgeon. “Note sur le Budget d’une famille ottomane au début du XXème siècle”. Revue d’Histoire Maghrébine 10 No: 31-32, décembre 1983. François Georgeon. “Entre l’aisance et la gêne, le train de vie d’un bourgeois d’Istanbul pendant la Première Guerre mondiale” dans Jean-Paul Pascual, ed. Pauvreté et richesse dans le monde musulman méditerranéen. Paris: Maisonneuve et Larose, 2003, pp. 147-169. J’ai étudié dans mon mémoire cette même archive, en incluant les correspondances et les photographies de famille : Ece Zerman, Studying an Ottoman “Bourgeois” Family: Said Bey’s Family Archive (1900-1930), MA Thesis, Boğaziçi University, 2013.[⤴️]
- Une des premières photos qui nous reste de Said Bey est un portrait de 1873. Sur un autre portrait, on voit le jeune Said Bey avec son fez et une rosette attachée à son col qui porte le nom de son école, Mekteb-i Sultani, donc une photo qu’il a probablement fait prendre lorsqu’il était étudiant. Vient ensuite une autre photo prise en 1887 à l’âge de 22 ans. On note par ailleurs neuf autres portraits réalisés à diverses périodes de sa vie. Sur trois autres photos de studio, prises chez les célèbres photographes Abdullah Frères, le jeune Said Bey est accompagné d’autres personnes, probablement des membres de sa famille.[⤴️]
- La première d’entre elles nous montre, d’après la légende notée par Said Bey, les enseignants et étudiants de l’école de commerce. Deux autres photos de groupe témoignent de son séjour en Allemagne en 1911 : l’une avec le groupe qui l’accompagne lors de sa visite à Berlin, l’autre représente la “visite de la Commission d’études ottomane” à Essen, le 5 juillet 1911.[⤴️]
- La date du 23 août est notée au verso, mais l’année n’est pas précisée.[⤴️]
- Memduh Ezine, Aile Günlüğü, İstanbul: Yapı Kredi Yayınları, 2011.[⤴️]
- Ahmet Nedim Servet Tör, Nevhîz’in Günlüğü “Defter-i Hâtırât”, İstanbul: Yapı Kredi Yayınları, 2008.[⤴️]
- Ezine, p.29. “İlk resmin hem vaziyetinin iyi tayin edilememesinden ve hem de fotoğrafçının sanatında o kadar mahir olmamasından ve Sakız’da bundan daha ustasına tesadüf edilememesinden ve esasen resmin bir fotoğrafhanede aldırılamayıp, küçük bulunmaklığından dolayı dışarıya çıkarıp da soğuk giden havalarda üşütülmemekliğinin için evde aldırılmasından ancak bu kadar olabildi. Mamafih yine o zamanki halini musavverdir.” À propos de ces réflexions sur la capacité de la photographie à représenter la “réalité”, voir Ahmet Ersoy, “Camdaki Hafıza: Ahmed Rasim, Fotoğraf ve Zaman”, e-skop, 16/5/2015.[⤴️]
- Tör, p.27. “Sabaheyin, ikisi uyurken ve biri uyanıkken, üç resmini çıkardım. Ağabey’in Vedat’ın küçük ve âdi makinesine bizim fotoğraftaki acemiliğimiz de inzimâm edince [eklenince], bu resimlerin nasıl bir şey olacağı pek kolay takdîr olunur. Bakalım, bir şeye benzeyecek mi?”[⤴️]
- SALT Research, Households and Families / Said Bey / Tez / Documents, AFMSBTDOC017, Said Bey’in 22 Temmuz 1327 tarihli Büyükada’dan Fransa’da bulunan damadı Ziya’ya yazdığı mektup [Lettre rédigée par Said Bey de Büyükada (Prinkipos) en date du 22 juillet 1327 (4 août 1911) à son gendre Ziya qui se trouve en France]. « Binbaşı Reşid Bey evdeki senin aldığın fotoğrafi makinasını istemek içun dün Sıhhiye’ye gelmişti. »[⤴️]
- Filiz Ali. Elektronik müziğin öncüsü Bülent Arel. İstanbul: Türkiye İş Bankası Kültür Yayınları, 2002, p.24. “Çocukluğumdan beri -o zaman elektronik yoktu- elektriğe merakım vardı. Ailede bir elektrik mühendisi dayı vardı. (…) Dayı bey sonraları işi fotoğrafçılığa döktü.”[⤴️]
- Ahmet A. Ersoy, “Ottomans and the Kodak Galaxy: Archiving Everyday Life and Historical Space in Ottoman Illustrated Journals”, History of Photography, 2016, 40:3, p.333. Ersoy note par ailleurs qu’il utilise l’expression « Kodak Galaxy » en hommage au livre de McLuhan qui étudie l’impact de l’imprimerie sur la conscience humaine. Marshall McLuhan, The Gutenberg Galaxy: The Making of Typographic Man, Toronto: University of Toronto Press 1962.[⤴️]
- Sur cet aspect des poses et des mises en scène, voir Edhem Eldem, “The Search for an Ottoman Vernacular Photography”, à paraître dans The Indigenous Lens: Early Photography in the Near and Middle East, ed. Markus Ritter and Staci Gem Scheiwiller, Berlin: De Gruyter (Studies in Theory and History of Photography: Schriften der Lehr- und Forschungsstelle für Theorie und Geschichte der Fotografie am Kunsthistorischen Institut der Universität Zürich, vol. 8), pp. 4-30.[⤴️]
- Anne Martin-Fugier, « Les rites de la vie privée bourgeoise » dans Philippe Ariès, Georges Duby, ed, Histoire de la vie privée, 4, De la Révolution à la Grande Guerre, Paris: Seuil, 1987.[⤴️]
- Duben, Behar, p. 210-211.[⤴️]
- Ibid, p. 235.[⤴️]
- Tör, p. 8. “İstedim ki, benim hediyem, şân-ı übüvvete [babalık şanına] lâyık bir şey olsun!”[⤴️]
- Tör lui-même distingue ces deux niveaux avec les désignations « vie du pays » (hayat-ı memleket) et « vie de la famille » (hayat-ı aile). Ibid, p. 103.[⤴️]
- Ibid, p. 36. “Edirne; bizim tarih-i millîmizin bir cüz’-i mühimmi [mühim parçası] olduğu gibi İbrahim Paşa da bütün ailenin bir rükn-i azîmi [temel direği] idi.” [⤴️]
- Ibid, p.68.[⤴️]
- Ezine, p.28. « Her sene-i velâdetinde birer resmini aldırıp o suretle bir koleksiyon tertip etmeyi tasavvur ettim. » [⤴️]
- Ibid, p.29. « Mehmed Celâleddin / Tarih-i velâdet: 19 Zilhicce 316 ve 17 Nisan 315 [29 Nisan 1899] yevm-i Cumartesi saat: 9, dakika: 14. Resmin ahzı tarihi : 19 Cemaziyülâhır 317. Sakız’da » « Mehmed Celâleddin / Date de naissance : 29 avril 1899. Le jour de samedi, l’heure : 9, minutes : 14. La date de la prise de photo : 25 octobre 1899. À Chios. »[⤴️]
- Ibid, p.35. « Oğlum haza min fazl-ı Rabbi işte bugün bir yaşına girdin. Bu haldeki resmini dahi aldırmak üzere seni annen süsledi, ben de aldım fotoğrafhaneye götürerek bu çağdaki resmini aldırdım. »[⤴️]
- Ibid, p.50. « Oğlum, çok şükür iki yaşına eriştin. Bugün velâdetinin ikinci sene-i devriyesidir. (…) Altı aylık ve bir yaşlık resimlerini çıkaran fotoğrafçıya gittik. İşte karşıki sayfaya yapıştırdığım şu resmini, büyükbabanın sana gönderdiği kadifeden mamul gemici esvabıyla ve milli serpuşumuz olan fes ile çıkarttım oğlum. »[⤴️]
- François Hartog, Régimes d’historicité, Présentisme et expériences du temps, Paris: Seuil, 2003.[⤴️]
- Cela rejoint l’argument de Duben et Behar sur le « déplacement du point focal de la famille vers ses enfants » (Duben, Behar, p.211.) Ils observent les signes d’une “child-oriented society” à Istanbul à partir de la fin du dix-neuvième et du début du vingtième siècle (ibid, p.232) et se demandent si les parents sont devenus plus « child-centred » parce qu’ils avaient de moins en moins d’enfants, ou s’ils avaient de moins en moins d’enfants parce qu’ils devenaient « child-centred » (Ibid, p.234).[⤴️]
- Ezine, p.61. « Muhterem enişte beyim ile Muazzez hanım halama elli üç günlük resmimi takdim ederim 27 Şubat 317 Mehmet Nâzım »[⤴️]
- SALT Research, Households and Families / Said Bey / Tez / Documents, AFMSBTDOC019, Said Bey’in torunu Cemil Ziya’nın ağzından diğer torunu Bülend’e gönderdiği mektup [Lettre envoyée par Said Bey, au nom de son petit-fils Cemil Ziya, à un autre petit-fils Bülend] « Bülent ağabey. Ben çok iyiyim. Hepinizin ellerinden öperim. Sana saçımı gönderiyorum. Her meme emişimde annemin memesini ısırıyorum. Bir haftadır mama yiyorum. Ne tatlı ne tatlı oh… Dört gözle seni bekliyorum. Senden öğreneceğim şeyler var. Beni her gören seviyor. İnşallah resmimi göndereceğim. Bak beni gör. Böcek gibi bir şeyim. Parmağım. Cemil Ziya ». La traduction en français est due à Noémi Lévy-Aksu dans le cadre de l’exposition de 2014 à SALT Galata, Dismantling the Archive: Representation, Identity, Memory in an Ottoman Family / Fragments d’archives: représentation, identité et mémoire d’une famille ottomane.[⤴️]
- Tör, p.45, 55.[⤴️]
- Besim Ömer, Çocuk Büyütmek, İstanbul: Kana’at Kitabhanesi, 1341 [1925], p.2.[⤴️]
- Besim Ömer est connu en tant que père fondateur de l’obstétrique et de la gynécologie moderne en Turquie. Pour des informations biographiques sur Besim Ömer, voir Yeşim Işıl Ülman, “Besim Ömer Akalın (1862-1940) : ange gardien des femmes et des enfants” dans Méropi Anastassiadou-Dumont, ed., Médecins et ingénieurs ottomans à l’âge des nationalismes, Paris-İstanbul, Maisonneuve Larose – IFEA, 2003, p. 101-123; İnci Hot, Besim Ömer Paşa’nın Anne ve Çocuk Sağlığı Açısından Ülkemiz Nüfus Meselesi Hakkındaki Görüşleri, İstanbul: İ.Ü. Sağlık Bilimleri Enstitüsü, mémoire de master, 1996.[⤴️]
- Voir sur ce sujet Francois Georgeon, “Les Jeunes Turcs étaient-ils jeunes ? Sur le phénomène des générations, de l’Empire ottoman à la République turque”, in François Georgeon, Klaus Kreiser, ed., Enfance et jeunesse dans le monde musulman, Paris: Maisonneuve & Larose, 2007.[⤴️]
- J.H. Plumb, “The New World of Children”, dans Stanley Chodorow, ed., The other side of Western Civilization: readings in everyday life, New York: Harcourt, Brace, Jovanovich, 1973, p. 124.[⤴️]
- Hale Yılmaz, Becoming Turkish: nationalist reforms and cultural negotiations in early republican Turkey, 1923- 1945, Syracuse, New York: Syracuse University Press, 2013, p.194.[⤴️]
- La statue de Mustafa Kemal érigée, en 1926 déjà, par Krippel à Sarayburnu serait le premier monument de la République qui comporte une figure. Ensuite, de nombreuses statues sont construites successivement dans les grandes villes et les villes de province, parmi lesquelles on peut citer celle de la place d’Ulus à Ankara construite aussi par Krippel ; celle représentant Mustafa Kemal à cheval devant le Musée d’ethnographie d’Ankara ; la première statue construite à Ankara en 1927 par le sculpteur italien Pietro Canonica ; et deux autres construites par le même sculpteur, celle à la place de la Victoire (Zafer Meydanı) à Ankara, également en 1927, et le monument de la République de la place de Taksim, construit en 1928. Pour une étude sur les statues de Mustafa Kemal Atatürk : Aylin Tekiner, Atatürk Heykelleri: Kült, Estetik, Siyaset, İstanbul: İletişim Yayınları, 2010.[⤴️]
- Sur le rôle des photographies de famille dans la construction de l’image publique des figures politiques à l’époque contemporaine, voir Mary Bouquet, ‘The family photographic condition’, Visual Anthropology Review, 2000, 16 (1), p.5-10.[⤴️]
- Michelle Perrot, “Introduction” dans Philippe Ariès, Georges Duby, ed., Histoire de la vie privée, v.4, De la Révolution à la Grande Guerre. Paris : Le Seuil, 1987, p.11.[⤴️]
- Elle se trouve actuellement parmi les albums et photographies de famille de son fils, Tarık Oflas, que je remercie de m’avoir autorisée à la consulter et d’avoir permis sa publication.[⤴️]
- Eric Hobsbawm, Terence Ranger, ed. The Invention of tradition. Cambridge: Cambridge University Press, 1984.[⤴️]
- Pierre Nora, ed. Les Lieux de mémoire. Paris: Gallimard, 1984-1986.[⤴️]
- Deringil, p.4.[⤴️]
