Pedram Khosronejad évoque, à l’issue des élections présidentielles de l’Iran de 2009 et la crise qu’elle occasionna, l’émergence des nouveaux médias et l’auto-mise en scène d’une nouvelle résistance visuelle...
Les auteurs s’appuient sur un récent terrain au Rwanda pour explorer les représentations du génocide par le pouvoir en place. Un corpus imagétique de photographies évoque la coexistence ambivalente d’une pro et contre-filmie dans le Rwanda post-génocidaire.
Gianluca Loffredo et Sarah Przybyl rappellent l’œuvre de Souriau et de Barthes pour insister sur la trilogie objet filmé/sujet filmant/spectateur et leur interdépendance. Il est à nouveau question de l’incidence du spectateur au moment du tournage; sa présence fantasmée participe de l’illusion du processus filmique.
Maya Ben-Ayed examine l’auto-mise en scène et la profilmie à la lumière des entretiens qu’elle a effectués dans le cadre d’une thèse en Histoire contemporaine sur le cinéma d’animation en Tunisie (1950-2011)...
La catégorie auto-mise en scène est-elle une catégorie pertinente pour un chercheur(e) filmant ses enquêtes ? Quel est l’intérêt scientifique d’appréhender les sujets filmés dans leur relation de dépendance avec le cinéaste-chercheur(e) ? Toute situation d’entretien, filmé ou non filmé, ne traduit-elle pas une mise en scène ?