N° 2 > 2010 | Violences faites aux femmes

Violences faites aux femmes

N° 2 > 2010

Coordonné par Françoise Duroch
N° 2 > 2010 | Violences faites aux femmes
​Françoise Duroch s’intéresse aux représentations féminines – femmes souvent perçues à travers le prisme de la maternité – dans la communication humanitaire, en même temps qu’elle analyse les processus d’appropriations de Médecins Sans Frontières de la notion « de violences faites aux femmes ».
N° 2 > 2010 | Violences faites aux femmes
Aymeric Elluin d’Amnesty International interroge les normes internationales en matière de lutte contre les violences sexuelles ainsi que la défaillance des Etats et la nécessaire mobilisation de la société civile en matière d’application du droit international.
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Claire Fourçans rappelle, à travers plusieurs exemples de procès (Tribunaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie, le Rwanda, République démocratique du Congo…), l'évolution de la répression par les juridictions pénales internationales et montre l'extrême difficulté à rendre compte du caractère planifié au plus haut niveau de certaines violences faites aux femmes.
N° 2 > 2010 | Violences faites aux femmes
Jane Freedman, professeur de sociologie à l’université Paris 8, questionne la portée des résolutions internationales en tant qu’outil de protection. En effet, ces instruments juridiques sont souvent non contraignants et leur application devrait s’accompagner d’une analyse des rapports de forces globaux qui existent dans toute société et dont les femmes font partie intégrante.
N° 2 > 2010 | Violences faites aux femmes
Fabienne Le Houérou, chercheur(e) au CNRS, s’appuie sur deux terrains au Darfour et au Tibet pour interroger la catégorie « vulnérabilité féminine » dans les situations de conflits ou de massacres ethnocidaires. Elle s’appuie sur son dernier film « Les sabots roses du Bouddha » (26 minutes-CNRS-Images).
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Laure Wolmark, psychologue à COMEDE, élabore une approche critique du concept de victime. Elle nous parle de Portraits sans visages, femmes muettes qui servent d’iconographie à l’imagerie humanitaire. Des ambivalences des agences, oscillant entre invisible, visible et dicible, montrent et dissimulent des femmes à qui on enlève a priori la possibilité de pouvoir croiser le regard de l’Autre.
N° 2 > 2010 | Violences faites aux femmes
Julia Branchat de Médecins du Monde, Professeur au Département de travail social et des sciences sociales, Université du Québec en Outaouais. Les opérations montées au Pakistan et en Haïti sont particulièrement emblématiques des nombreux enjeux auxquels doivent faire face les organisations humanitaires : octroi des soins médicaux, nécessité d’une approche transversale…


– De la complexité des politiques opérationnelles humanitaires en matière de violences sexuelles.

– Le genre sur le terrain du juridique : de l’effectivité des normes.

– Les femmes dans l’imagerie humanitaire.

Les violences sexuelles sont au cœur de la préoccupation humanitaire : des visages utilisés dans la communication des Organisations Non Gouvernementales, de la protection des droits des femmes aux politiques opérationnelles des agences internationales à la terminologie utilisée pour décrire ce, qui, bien souvent, relève de tabous majeurs. Ces problématiques ont pris un essor considérable ces quinze dernières années, faisant de la question notamment des viols en situation de guerre, une thématique récurrente dans le discours des humanitaires.

Les opinions exprimées dans ce numéro n’engagent que les auteurs des articles.​