L'auteure s'interroge sur la fabrique des images dans les camps de réfugiés, celles qui illustrent les rapports des institutions en charge des réfugiés et qui se rapportent à la vulnérabilité sui generis du réfugié. Son questionnement porte sur la mise en image de la détresse et ses conséquences.
William Berthomière analyse les symboles qui mettent en lumière l'arrivée des réfugiés. Il explore les images qui insistent sur l'accueil des réfugiés comme celles qui mettent en scène les secouristes, les garde-côtes ou bien de simples citoyens européens face à la détresse de l'arrivant...
Adelina Miranda s'appuie sur les représentations imagétiques des réfugiés en Italie pour explorer la notion de détresse et de danger. Elle analyse les représentations des migrants en Italie dans un jeu de miroirs qui renvoie à l'identité italienne et à ses crispations. Que nous dit l'autre, migrant, sur l'italianité ?