Laure Wolmark, psychologue à COMEDE, élabore une approche critique du concept de victime. Elle nous parle de Portraits sans visages, femmes muettes qui servent d’iconographie à l’imagerie humanitaire. Des ambivalences des agences, oscillant entre invisible, visible et dicible, montrent et dissimulent des femmes à qui on enlève a priori la possibilité de pouvoir croiser le regard de l’Autre.
Françoise Duroch s’intéresse aux représentations féminines – femmes souvent perçues à travers le prisme de la maternité – dans la communication humanitaire, en même temps qu’elle analyse les processus d’appropriations de Médecins Sans Frontières de la notion « de violences faites aux femmes ».