Fabienne Le Houérou, chercheur(e) au CNRS, s’appuie sur deux terrains au Darfour et au Tibet pour interroger la catégorie « vulnérabilité féminine » dans les situations de conflits ou de massacres ethnocidaires. Elle s’appuie sur son dernier film « Les sabots roses du Bouddha » (26 minutes-CNRS-Images).
Jane Freedman, professeur de sociologie à l’université Paris 8, questionne la portée des résolutions internationales en tant qu’outil de protection. En effet, ces instruments juridiques sont souvent non contraignants et leur application devrait s’accompagner d’une analyse des rapports de forces globaux qui existent dans toute société et dont les femmes font partie intégrante.
Claire Fourçans rappelle, à travers plusieurs exemples de procès (Tribunaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie, le Rwanda, République démocratique du Congo…), l'évolution de la répression par les juridictions pénales internationales et montre l'extrême difficulté à rendre compte du caractère planifié au plus haut niveau de certaines violences faites aux femmes.
Françoise Duroch s’intéresse aux représentations féminines – femmes souvent perçues à travers le prisme de la maternité – dans la communication humanitaire, en même temps qu’elle analyse les processus d’appropriations de Médecins Sans Frontières de la notion « de violences faites aux femmes ».